Coup de projecteur sur Notre Dame de la Daurade à Toulouse

C’est en plein coeur de la “Ville Rose” que nous intervenons actuellement à la restauration de Notre Dame de la Daurade ( du latin Daurada (dorée)… et non du poisson ! )

Il n’y a pas moins de quatre ateliers de restauration qui se partagent les tableaux monumentaux (plus de 9m de haut) du cœur et du transept, ainsi que les décors peints des murs et de la voûte. Chacun y va de sa méthode, de ses outils et de sa bonne humeur.

 

Pour nous, en ce moment, c’est le dévernissage des tableaux du cœur qui nous absorbe. Ils ont été réalisés entre 1811 et 1830 par Joseph Rocques, un peintre toulousain qui fut également le maître d’Ingres.

Le chantier avance bien, les œuvres coopèrent et les restaurateurs se régalent !
La réouverture du cœur est prévue pour Février…

 

 

 

 

Redécouverte d’un chef d’oeuvre XVIIe en Dordogne

Lors d’un passage dans le Périgord vert, nous avons pu redécouvrir le plafond de l’église de Saint-Paul Lizonne. Réalisé en 1689 par le peintre Arnaud Paradol, artiste sourd et muet de la région, il est l’un des rares ouvrages sur bois de cette ampleur ayant survécu aux siècles. La plupart des réalisations similaires ont hélas bien souvent brûlé…

La restauration de ce plafond classé Monument Historique avait pris six mois l’année passée, et nécessité de nombreuses intervention de refixage, de comblements et de réintégration colorée. Nous avions terminé en Novembre, et c’était la première fois, depuis la restauration, que nous le voyions sans échafaudages.

Un grand merci aux employés de la Mairie ainsi qu’aux habitants dévoués et enjoués de Saint-Paul Lizonne, que nous avons revus à cette occasion avec grand plaisir.

Si vous passez par là, n’hésitez pas à appeler la Mairie auparavant, ils se feront une joie de vous faire visiter cette superbe église, pour la restauration de laquelle ils se sont tant battus…